Cambodge

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Mission cambodge 2004
Histoire
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Voyage Gaetan et Nay en 2005

 

Presse : Chatomukh      

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Emissions de France Culture été 2007

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De l'histoire aux témoignages, des romans aux pièces de théâtre, toute une sélection d'ouvrages sur le Cambodge...



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Le Cambodge et l'histoire


Solomon Kane
Dictionnaire des Khmers rouges
Aux lieux d'être - 2007


Entre 1975 et 1979, au Cambodge, périssent près de deux millions de personnes, soit un quart de la population, victimes directes et indirectes des autorités du Kampuchea démocratique, plus connu sous le nom de régime des Khmers rouges. La folie meurtrière des « années Pol Pot » reste inscrite dans les courbes des démographes, et les traumatismes psychologiques qui en résultent continuent d'affecter des dizaines de milliers de Cambodgiens.

Comment comprendre ce qui s'est passé précisément durant les trois années, huit mois et vingt jours d'existence de ce régime figurant parmi les plus barbares qu'ait connu le XXe siècle ? Derrière ces atrocités, il y eut des institutions, des hommes, une idéologie, et un contexte historique et politique. Cette tragédie connut une genèse et une logique ; elle eut également des suites, marquées notamment par la relative impunité dont ont bénéficié ces responsables.

L'histoire du mouvement ne s'arrête pas en 1979 : après la chute du régime, la communauté internationale persiste pendant plus de dix ans à le reconnaître comme seule autorité légitime du Cambodge, et les derniers Khmers rouges ne déposent les armes qu'en 1998, année de la mort de Pol Pot. Ce n'est qu'aujourd'hui, près de trente ans après les faits, qu'on juge les responsables.

Ce dictionnaire, avec ses 370 entrées et son abondante iconographie, offre les clefs nécessaires au décryptage de cette histoire. Solomon Kane procède ici à une véritable anatomie du totalitarisme khmer rouge. Ce travail sans précédent dissèque les rouages du mouvement, élucide le parcours des protagonistes, cartographie un territoire soumis à la terreur et met au jour les ressorts et les séquelles de cette aventure funeste. En perçant le secret et l'hermétisme entretenus par les Khmers rouges à propos de leurs pratiques, ce dictionnaire contribue efficacement à éclaircir l'une des questions fondamentales du contemporain : qu'est-ce qu'une administration politique criminelle ?

- 4ème de couverture -



Khieu Samphan
L'Histoire récente du Cambodge et mes prises de position
L'Harmattan - 2004


Au printemps 1975, face à une résistance cambodgienne acharnée, les Américains devront abandonner Phnom Penh et le régime qu'ils y maintenaient, quelques semaines avant de devoir faire de même pour Saigon. Une page terrifiante de l'Histoire du Cambodge s'ouvre alors, lorsque la petite poignée de leaders du mouvement victorieux, les Khmers rouges, installe un régime d'une brutalité inouïe, qui, généralisant le travail forcé, semant le pays de fosses communes, broiera la population durant leurs presque quatre années de pouvoir, de 1975 à 1979.
Peut-on comprendre cette tragédie ? Celui qui s'exprime ici a été, durant toute cette période, la figure de proue du régime. Jeune parlementaire contraint de "prendre le maquis" pour échapper à la répression féroce qui s'abat à la fin des années 60 sur les progressistes cambodgiens, sa fidélité comme compagnon de route du mouvement khmer rouge ne se démentira plus. Khieu Samphan représentera la résistance intérieure dans les années qui précèdent la victoire, puis assumera, après le retrait du Prince Norodom Sihanouk et 1976, la position de chef de l'Etat du Kampuchéa Démocratique, jusqu'à la déroute du régime, balayé par l'intervention des troupes vietnamiennes, en janvier 1979. Il s'explique dans ce texte unique sur son itinéraire, les raisons de son engagement, son compagnonnage avec le mouvement khmer rouge et en particulier Pol Pot, sa vision d'alors et de maintenant sur la situation et le rôle de la paysannerie cambodgienne, la difficile question de la survie du Cambodge comme nation indépendante. Au terme de ce récit Khieu Samphan exprime cette interrogation désolée : "La défense de la nation peut-elle légitimement en appeler à tant de sacrifies de la part de la population ? Respect des droits de l'homme et du citoyen, défense de la patrie, comment être fidèle à ces deux devoirs avec harmonie ?". "L'Histoire récente du Cambodge et mes prises de position" est un texte à la fois pointilliste et minutieux, qui par sa modestie même déstabilise les interprétations unilatérales et réintroduit toute la complexité de la période historique en cause, écartelée par des contradictions dont la proximité avec les interrogations actuelles est frappante.
- Préface de Jacques Vergès -



Sacha Sher
Le Kampuchéa des Khmers rouges : essai de compréhension d'une tentative de révolution
L'Harmattan - 2004


Que s'est-il passé sous la révolution "khmère rouge" ? Pour quelles raisons a-t-elle abouti à une impasse historique ? Pourquoi le Cambodge a-t-il été déchiré par des problèmes de pénurie persistants, une division profonde de la population, et une répression plus ou moins brutale, et contrôlée ? Quelles furent les origines sociales ou idéologiques des méthodes d'organisation de cette société du Kampuchéa dit Démocratique (évacuation des villes, auto-suffisance économique, suppression de la monnaie, interdiction de l'alimentation privée, etc.) ? Quelle est la dose de nationalisme qui anima ses dirigeants ? Que penser de leur tentative largement administrative d'imposer le communisme économique le plus abouti qui ait pu exister ? Qui furent les véritables maîtres d'oeuvre de cette politique ? Cette étude s'efforce d'y répondre à la lumière du parcours politique des principales figures dirigeantes, et en croisant les témoignages, les confessions de prisonniers, les retranscriptions d'émissions radio, les analyses d'auteurs méconnus du public français, ainsi que les textes internes du Parti Communiste du Kampuchéa (plans, statuts, journaux, notes de cadres, rapports émanant des échelons inférieurs, ou minutes de réunions de l'état-major de l'armée). La tentative de révolution cambodgienne est ici analysée sous ses aspects diversement humains, politique, psychologique, polémique, polémologique, géopolitique, économique, sociologique et démographique.



Somanos Sar
Apocalypse Khmère
Jean Picollec - 13 octobre 2003

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Sous le Kampuchéa démocratique, alors dirigé par les Khmers rouges de Pol Pot, un million sept cent mille Cambodgiens ont trouvé la mort. Exécutions sommaires, travaux forcés, mauvais traitements, privation, famine et désespoir, tel fut le lot quotidien du peuple khmer d'avril 1975 à janvier 1979.
Dans ce témoignage sobre mais sans détour, l'auteur retrace ces quatre années vécues sous la férule impitoyable d'Angkar, nom de l'organisation chargée de façonner un peuple nouveau, quatre années d'une vie dans les camps de la mort, où il a vu sa famille, père, frères, soeurs, tantes, oncles, cousins dévorés par le monstre communiste. Quatre années d'apocalypse.
- Présentation de l'éditeur -



Rithy Pahn et Catherine Chaumeau
La machine khmere rouge
Flammarion - 2003


Pendant plusieurs années, l'auteur a tenté de retrouver des victimes rescapées de Tuol Sleng, le centre de torture et d'extermination de Phnom Penh et leurs anciens bourreaux, pour témoigner de la tragédie qui a frappé le Cambodge il y a maintenant 28 ans.



David Chandler
S-21 ou le crime impuni des Khmers rouges
Autrement - Janvier 2002

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L’un des plus grands spécialistes de l’histoire récente du Cambodge analyse les archives de la « prison secrète de Pol Pot ». Au sein de S-21 ont été enfermés, torturés, et dans la grande majorité des cas, tués près de 14 000 Cambodgiens, soupçonnés d’activités contre-révolutionnaires. Au-delà de l’étude des archives, David Chandler tente de nous faire entendre les voix de ces victimes, des rares survivants et surtout d’un peuple décimé par les siens au nom d’une rationalité qui dépasse l’entendement.
- Présentation de l'éditeur -



Ros Chantrabot
Cambodge, la répétition de l'histoire : de 1991 aux élections de juillet 1998
Libr. You-Feng - 2000


Le 18 mars 1970, le prince Norodom Sihanouk fut déchu de sa fonction de chef de l'Etat du Cambodge. Le 17 avril 1975, les Khmers Rouges entrèrent dans Phnom Penh. Leur génocide avait fait 2 millions de victimes dans la population cambodgienne. Le 7 janvier 1979, les troupes vietnamiennes les chassèrent, et entrèrent à leur tour dans la capitale. Ainsi s'éclata la guerre entre communistes, après celle des Américains.

Le 23 octobre 1991, la paix fut signée à Paris. Il n'avait pas réussi à y jeter une base politique saine. Depuis les élections de mai 1991, celles de juillet 1993, le Cambodge n'arrive pas encore à retrouver la sereinité, la stabilité, la sécurité, la paix, la justice et la prospérité, comme on l'espérait. Le déchirement entre factions continue toujours à envenimer le pays, à le diviser et à l'affaiblir, comme dans le passé. Il semble que l'histoire du Cambodge se répète sans fin.

L'auteur - qui a suivi les affaires politiques cambodgiennes depuis sa jeunesse, et vécu certains événements - essaie d'analyser le conflit, depuis l'Accord de Paris, pour en tirer des enseignements utiles, à commencer à connaître ses causes, ses maux et, à comprendre le passé, le présent et le futur du Cambodge.
-4ème de couverture-



Henri Locard
Le petit livre rouge de Pol Pot ou les paroles de l'Angkar
L'Harmattan - Mai 2000

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Un recueil des slogans, maximes, sentences, injonctions, sommations, mises en demeure, menaces émanant des leaders khmers rouges qui parlaient au nom de l'Angkar, l'organisation sans visage et sans loi qui conduisit le Cambodge jusqu'à l'enfer de "l'utopie meurtrière" de Pin Yatay.



François Ponchaud
Cambodge année zéro
Kailash - Juin 1998

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Où en est aujourd'hui, le Cambodge, après le 17 avril 1975, date de la victoire des révolutionnaires khmères ? Témoin oculaire de la prise de Phnom Penh, François Ponchaud nous en fait revivre les péripéties : entrée des révolutionnaires, exode forcé de toute la population. Il évoque ensuite la prise du pouvoir dans les provinces, la désertion des villes et des bourgades par un peuple livré de force au travail de production agricole. Par une analyse du discours officiel tenu par la radio, l'auteur décrypte les buts poursuivis par la révolution, l'organisation de la nouvelle société, la formation idéologique du peuple, la création d'une nouvelle culture. Par sa radicalité même, cette révolution comporte des traits spécifiques que l'auteur situe dans le contexte historico-social qui l'a vue naître, ainsi que dans l'histoire personnelle de ses leaders actuels. Révolution fascinante et terrifiante... L'expérience cambodgienne est un défi qui interpelle tout homme.



Ben Kiernan
Le Génocide au Cambodge
Gallimard - Avril 1998

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Imagine-t-on les Alliés, en toute connaissance du génocide des juifs, ne déférant pas en 1945 l'amiral Dönitz au tribunal de Nuremberg, mais le maintenant au pouvoir pour contrer les ambitions de Staline ? Ce fut, toutes proportions gardées, pourtant le cas au Cambodge.Sur une population estimée à 7 900 000 habitants, le régime de Pol Pot causa la mort de quelque 1 700 000 personnes, soit plus de 20% de la population. L'unicité du génocide au Cambodge ne tient cependant pas seulement à ce bilan, sans égal en ce siècle, de la liquidation de presque un quart de la population d'un pays, mais à la mobilisation totale des formes raciales et sociales du crime.



Jennar, Raoul M.
Les clés du Cambodge
Maisonneuve et Larose - 1995


Ce livre est une banque de données. L'auteur a réuni les informations indispensables pour celui qui s'intéresse au Cambodge, et veut connaître son passé et comprendre son présent. On y trouve des faits, des chiffres, des informations administratives, démographiques, économiques sur le Cambodge d'aujourd'hui. Une chronologie importante fait l'objet d'une seconde partie avec pas moins de 1667 dates.



Marek Sliwinski
Le génocide khmer rouge : une analyse démographique
L'Harmattan - 1995




Elizabeth Becker
Les Larmes du Cambodge
Presses de la Cité - 1988


traduit de l'anglais par Jacques Martinache



Marie Alexandrine Martin
Le Mal cambodgien : histoire d'une société traditionnelle face à ses leaders politiques, 1946-1987
Hachette Littératures - 1988




Esmeralda Luciolli
Le Mur de bambou : le Cambodge après Pol Pot
R. Deforges Médecins sans frontières - 1988




David Chandler
Pol Pot : frère numéro un
Plon - 1993




Jean Lacouture
Survive le peuple cambodgien!
Seuil - 1978





Témoignages, romans, pièces de théâtre


Séra
L'eau et la terre
Delcourt - Collection : Mirages - 2005


Des destins se croisent sur une route, au lendemain du 17 avril 1975, quand les Khmers rouges ont brutalement évacué toutes les villes du pays. Les personnages se savent en sursis au point de se définir comme des gens "n'étant pas encore morts". Ils font partie des trois groupes qui seront au coeur de la tragédie à venir : paysans, citadins et Khmers.

-4ème de couverture-



Séra
Lendemains de cendres
Delcourt - Collection : Mirages - 2007


1979. Les troupes vietnamiennes ont envahi le Cambodge. Le régime de Pol Pot s’effondre, mais la chasse aux contre-révolutionnaires est toujours ouverte à travers tout le pays. Nhek, fuyant pour la Thaïlande, croise en chemin d’autres déportés en exil et partage le destin des prisonniers de camps de regroupement. Il y retrouve également les humiliations, les représailles, les traumatismes… Et la mort.
-présentation de l'éditeur-



Denise Affonco
La digue des veuves - Rescapée de l'enfer des Khmers Rouges
Presses de la Renaissance - Mars 2005

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De mère vietnamienne et de père français, Denise Affonço était promise à une existence paisible au Cambodge jusqu’à ce que les Khmers rouges fassent basculer sa vie. En avril 1975, les autorités françaises rapatrient leurs ressortissants. Denise Affonço fait le choix de rester aux côtés de son mari, chinois et communiste convaincu, espérant que les Khmers rouges mettront fin aux cinq années de guerre civile contre la république khmère pro-américaine corrompue.
Mais rapidement, Denise et sa famille, tout comme des millions de citadins, sont déportés vers les campagnes, où ils découvrent l’enfer des camps de travail, la famine, la maladie et la mort. C’est ce cauchemar que se remémore l’auteur.
Son conjoint, jugé « trop intellectuel », est exécuté – elle en sera officiellement avertie lorsqu’on l’assignera à la construction de la « digue des veuves » ; sa fille âgée de neuf ans meurt de faim sous ses yeux ; son fils aîné est déporté vers un autre camp. Quatre années d’horreur auxquelles mettra fin l’arrivée des Vietnamiens en janvier 1979, qui permettront à Denise de retrouver son enfant et d’être rapatriée en France.
Le récit bouleversant d’une « mère Courage » qui, au milieu du chaos et du désespoir, n’a jamais cessé de se battre pour la vie.



François Bizot
Le Portail
La Table Ronde - Août 2000

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François Bizot, membre de l'École française d'Extrême-Orient, est fait prisonnier au Cambodge par les Khmers rouges, en 1971. Enchaîné, il passe trois mois dans un camp de maquisards. Chaque jour, il est interrogé par l'un des plus grands bourreaux du vingtième siècle, futur responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts, aujourd'hui jugé pour crimes contre l'humanité : Douch. Au moment de la chute de Phnom Penh, en 1975, François Bizot est désigné par les Khmers rouges comme l'interprète du Comité de sécurité militaire de la ville chargé des étrangers auprès des autorités françaises. Il est le témoin privilégié d'une des grandes tragédies dont certains intellectuels français ont été les complices. Pour la première fois, François Bizot raconte sa détention, décrit une révolution méconnue, démonte les mécanismes de l'épouvante et fait tomber le masque du bourreau monstre. Grâce à une écriture splendide et à un retour tragique sur son passé, l'auteur nous fait pénétrer au coeur du pays khmer, tout en nous dévoilant les terribles contradictions qui - dans les forêts du Cambodge comme ailleurs - habitent l'homme depuis toujours.
- Quatrième de couverture -



Randal Douc
Les hommes désertés
L'Harmattan - 2004


Un jour, dans un pays lointain, aux dernières heures d'une guerre civile, venant d'un autre continent, une femme pose ses pieds nus sur les traces de son père. Ainsi commence Les hommes désertés. L'Histoire, la grande, celle qui fait rouler les vies dans les fleuves, se mêle à l'autre, la petite, celle d'une enfant cherchant son père, étrangère à tout, portant en elle le droit de savoir, celui de connaître. Ce jour est un dix-sept avril. La fin de la guerre. On y parle de fuite, de désertion, d'urgence, d'acceptation et bien sûr de mémoire. L'humanité disparue, les corps s'emplissent d'une autre substance. Inconnue. Pourtant, cette nuit est aussi celle d'une merveille physique. Une voix traversera la distance la séparant d'une autre voix, s'entourera d'une nouvelle bouche et plus tard, bien plus tard, se mélangera. Alors, par cette étrange mélodie, quelque part en notre chair, elle continuera d'exister.

-4ème de couverture-



Claire Ly
Revenue de l'enfer : quatre ans dans les camps des Khmers rouges
Ed. de l'Atelier - 2007


Avril 1975, les Khmers rouges deviennent les maîtres du Cambodge. Une femme, sa mère et ses deux enfants prennent la route de la Thaïlande. Leur fuite est bientôt stoppée par les soldats de Pol Pot. Commence alors un long calvaire: camp de travail à la campagne, exécutions sommaires, endoctrinement des enfants, malnutrition, chasse aux bourgeois et aux intellectuels. Dans un récit bouleversant et rare, Claire Ly raconte sa lutte obstinée pour la survie.

Que peut faire une jeune femme contre la folie génocidaire de soldats et de militants qui sont sciemment décidé d'éliminer les ennemis du peuple?

Les principes de l'éducation cambodgienne fondés sur une certaine conception du bouddhisme enseignent l'impassibilité, «la voie du milieu», le détachement à l'égard des souffrances endurées. Pourtant, pour survivre Claire Ly ne peut plus taire sa haine et sa révolte. Bousculant ces valeurs ancestrales, elle choisit de demander des comptes au Dieu des Occidentaux. Pourquoi a-t-il permis ces horreurs? Peu à peu, ce Dieu étranger devient un compagnon qui la conduira vers une voie étonnante.

Cette traversée de l'enfer est un document exceptionnel sur la façon dont une femme a vécu l'un des plus grands drame du XXe siècle.

La Vie au Coeur : l'engagement d'hommes et de femmes qui mettent leur foi en actes pour rendre la terre plus humaine.

- 4ème de couverture -



Claire Ly
Retour au Cambodge : le chemin de liberté d'une survivante des Khmers rouges
Ed. de l'Atelier - 2007


Elle avait juré ne jamais y revenir. Après s'être échappée des camps khmers rouges, s'être installée en France et avoir demandé le baptême, Claire Ly pensait avoir définitivement quitté le Cambodge. Comment retourner sur les lieux d'un tel enfer ?

Voici le récit de trois voyages improbables. Vingt-cinq ans après l'avoir fui, une femme ose poser à nouveau le pied sur le sol de son pays natal. D'abord paralysée par le cauchemar du génocide, elle affronte sa peur et retrouve sa maison, ses compagnons de camps, les survivants de sa famille... On la conduit sur les lieux de l'assassinat de son mari et de son père. Peu à peu, par-delà le fracas des deuils, une sérénité s'instaure: la chrétienne convertie qu'elle est devenue accorde l'hospitalité à la femme bouddhiste qu'elle était. Entre les deux identités, s'ouvre un espace de dialogue, le lieu d'une passionnante quête de soi.

Document exceptionnel sur les suites du génocide khmer rouge, ce livre est aussi l'histoire d'une femme façonnée par deux cultures et deux religions, en recherche d'unité et de liberté. Il nous place au coeur de l'une des grandes questions de notre temps: la rencontre des cultures et des religions.

- 4ème de couverture -



Norodom Sihanouk
Prisonnier des Khmers rouges
Hachette Littératures - 1986


Voici l'épisode le plus poignant de l'une des vies les plus romantiques de ce siècle.
Jusqu'en 1970, la biographie de Norodom Sihanouk suscitait l'étonnement. A partir de cette date, elle se fait stupéfiante. Renversé par un coup d'État pro-américain, il devient l'hôte des Chinois et l'allié des Khmers Rouges qui depuis dix ans luttaient contre lui par les armes. Ses ennemis vaincus, cinq ans plus tard, il ne rentre dans sa capitale que pour y être emprisonné dans son palais, sans cesse menacé de mort par des gardiens dont il apprend peu à peu qu'ils soumettent sa patrie à un épouvantable génocide.
C'est le récit de cette captivité, du sauvetage de l'ancien souverain par ses alliés chinois, de sa rocambolesque évasion du siège de la délégation des Khmers Rouges à l'ONU et de sa tragique et inévitable alliance avec les bourreaux du Cambodge que raconte ici celui que son peuple appelait le « prince-papa ».

- présentation de l'éditeur -



Ong Thong Hoeung
J'ai cru aux Khmers rouges : retour sur une illusion
Buchet Chastel - 2003


En avril 1975, les Khmers rouges prenaient le pouvoir à Phnom Penh. Nombreux furent ceux qui applaudirent alors. Parmi eux, des Cambodgiens expatriés en France ou aux États-Unis, étudiants, intellectuels, anciens fonctionnaires ou militaires... Ong Thong Hoeung était un de ceux-là. En juillet 1976, il quitte Paris, où il suivait des études, pour rentrer au pays. Comme la plupart de ses amis, «progressiste», mais pas communiste, il espère alors pouvoir se mettre au service d'un pays libéré. Mais à leur arrivée, les «étrangers» sont aussitôt dirigés vers un camp de rééducation. Le rêve tourne au cauchemar. C'est le récit bouleversant de cette traversée de l'enfer que l'on lira ici.

Beaucoup de ceux qui firent ce «voyage de retour» sont morts. Ong Thong Hoeung et sa femme ont survécu. C'est dans un camp qu'est né, dans des conditions terrifiantes, leur premier enfant.

La plupart de ceux qui en sont «revenus» ont le plus souvent gardé le silence ou considéré que la fatalité s'était abattue sur eux, comme sur le Cambodge. Avec ce Retour sur une illusion, Ong Thong Hoeung va beaucoup plus loin. Il reconnaît s'être trompé et montre comment, même dans les camps, en dépit des souffrances qu'ils enduraient, lui et ses compagnons ont encore voulu «y croire». Presque jusqu'à la fin.

Un témoignage exceptionnel sur la folie idéologique et l'aveuglement qui peuvent s'emparer de tout un chacun, avec les meilleures intentions du monde. Une pièce considérable à verser au dossier du futur procès des Khmers rouges qui devrait enfin s'ouvrir au Cambodge, près de trente ans après leur règne criminel.

- 4ème de couverture -



Méas Pech Métral
Cambodge, je me souviens
HB Editions - 2003


Intimes

Le témoignage de Méas est unique. C'est un petit morceau de la mémoire d'un peuple, le journal d'une enfant que ses concitoyens ont tenté d'exterminer, qui a grandi dans des camps de travaux forcés, séparée de sa famille, manipulée par [l']idéologie [des Khmers rouges], proche de celle des nazis, et qui a pu s'enfuir vers d'autres camps [en Thaïlande], ceux de la survie.
Mireille Lemaresquier

J'ai été très ému par la lecture du premier récit de Méas Pech-Métral, que Mireille Lemaresquier m'avait fait ensuite connaître et rencontrer. Je l'avais personnellement encouragée à écrire la suite de son histoire, et de ses poèmes, dès la publication de son premier témoignage en 2003 [...]. Aujourd'hui, France Info s'associe à la réédition du premier livre de Méas Pech Métral Cambodge je me souviens et, comme je l'ai souhaité, à l'édition du second volume de sa mémoire d'enfant martyrisée : Cambodge, mon pays, ma douleur.
Michel Polacco, directeur de France Info

Méas Pech-Métral a cette sensibilité des vrais écrivains qui trouvent dans leur mémoire et leur vie des instants, des images, des cris pour les faire fleurir dans un récit qui dépasse le simple témoignage.
Michèle Gazier, Télérama

-4ème de couverture-



Ung Daravichet Chai
Soma, l'enfant de l'Angkar : dans l'apocalypse khmère rouge
Rocher - 2006


Un certain nombre de témoignages ont été écrits par des survivants du génocide perpétré par Pol Pot. Celui-ci est particulier. À l'époque des faits, l'auteur, Daravichet Chai est une jeune maman réfugiée en France avec son mari et leurs deux fils. Enceinte d'un troisième enfant en 1973, elle rentre accoucher au Cambodge et met au monde une petite fille. Un mois plus tard, la confiant à ses tantes, elle revient à Paris. Une séparation déchirante qui aurait dû être de courte durée. Quand la famille est en mesure de regagner le Cambodge, les Khmers rouges viennent d'envahir Phnom Penh. Plus aucune nouvelle ne filtre du pays, sinon les rumeurs d'événements sanglants. Débute alors une attente interminable. Dans ce livre, Ung Daravichet Chai raconte l'épopée dramatique de sa fille qui traversera l'enfer et la barbarie. À travers cette épopée, c'est de son pays que l'auteur veut aussi parler, d'une civilisation brillante anéantie en une journée. Ce livre vient à point nommé alors que se déroule, enfin, le procès des Khmers rouges.
- 4ème de couverture -



Hélène Cixous
L'Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge
Théâtre du Soleil - 1987




Pin Yathay
L'Utopie meurtrière : un rescapé du génocide cambodgien témoigne
R. Laffont - 1980





Une sélection de films


Rithy Panh
Les gens de la rizière
Blaq Out - 2004


C'est l'histoire de Vong Poeuv, de sa femme Yim Om et de leurs sept filles. La culture du riz anime leurs vies, leurs joies, leurs croyances, leur survie... La terre est petite, la famille nombreuse, les enfants grandissent...
Sélection officielle Cannes 1994.
Bonus : Interview de Rithy Panh (40') - Bande annonce.



Rithy Panh
S21, la machine de mort khmère rouge
Montparnasse - 19 octobre 2004

Commander


Un documentaire de Rithy Panh.
Synopsis : Au Cambodge, sous les Khmers rouges, S21 était le principal « bureau de la sécurité ». Dans ce centre de détention de Tuol Sleng, situé au coeur de la capitale Phnom Penh, entre 14 000 et 17 000 prisonniers ont été torturés, interrogés puis exécutés entre 1975 et 1979. Sept seulement ont survécu. Trois sont encore en vie. Et, pour S21, la machine de mort khmère rouge, deux sont revenus à Tuol Sleng : Vann Nath, dont le directeur du S21 avait fait son peintre officiel, et Chum Mey, qui savait réparer les machines à écrire.